Socam

Bal du sud-ouest

Socam

Bal du sud-ouest

Socam, c’est trois têtes pour un pied de vigne.

Formé en 2019, Socam nous embarque dans un voyage à travers le grand sud-ouest. Puisant dans leurs racines (du Béarn à la Corrèze en passant par Bordeaux) et au gré de leurs explorations des collectages régionaux, Suzanne Rambaldi (boha, tambourin à cordes, flûte à trois trous et chant), Thomas Doornenbal (accordéon et chant) et Léo Charly (banjo et chant) concoctent, morceau après morceau, un répertoire chamarré. Leur amitié teinte valses, branles et rondeaux de générosité et d’humour, de boucles lancinantes et d’élans étourdissants, pour un bal aussi enraciné qu’enivrant.

En occitan Socam (prononcé : [sukam]) : cep, pied de vigne.

Le projet

On sort toujours le cœur chaud d’un temps avec Socam.

Le bal Socam c’est un temps de lien entre cadre et liberté, entre présent et tradition, entre musique et danse, entre nous, nos histoires et nos territoires. Un bal total, donc, assuré par une formation qui, si elle s’éloigne des arrangements les plus traditionnels, reste bien empreinte de tradition dans sa démarche.

Depuis 2019, Socam dépoussière des airs peu explorés, les dénichant à la source, dans les collectages du vaste « quart-en-bas-à-gauche-de-la-France » : le sud-ouest. C’est donc une importante mosaïque d’airs et de pas qui démange Thomas Doornenbal, Suzanne Rambaldi et Léo Charly, des pieds aux bouts des doigts.

Car chaque membre du trio entretient un rapport singulier aux racines, même si ces dernières nourrissent le même arbre. Leurs influences – de Komred à Artús, en passant par des instrumentistes comme Lucia Longuet ou Clément Rousse – ainsi que leurs manières de s’ancrer sur leurs territoires diffèrent : là où il pose le pied, Léo tend l’oreille aux musiques traditionnelles, du Périgord au Poitou en passant par le Quercy ; Thomas vient du Limousin et, désormais, c’est depuis la Gascogne qu’il arpente les collectages, des enregistrements aux archives ; Suzanne, elle, réside à Bordeaux, mais garde un ancrage fort dans le Béarn qui l’a vue naître.

Leurs parcours sont aussi complémentaires que leur travail est collectif. Et si cornemuse et banjo ne sont pas si simples à accorder, ce n’est pas le cas des trois membres de Socam entre eux. C’est donc ensemble qu’iels construisent leurs morceaux, les faisant évoluer à mesure que la connaissance de leurs instruments respectifs s’approfondit, suivant leurs cheminements personnels d’instrumentistes et leur recherche collective de nuances. Au fil des bals et des rencontres le set mûrit, l’esthétique – chaleureuse et planante – s’affine et s’affirme.

Autres rencontres florissantes, celles de Mélanie Brelaud (violon) et Thomas Fossaert (saxophone soprano), invité·es du premier album de Socam, sorti en avril 2023 : Mandragòt.

D’une danse à l’autre, de congos en branles, de bourrées en rondeaux et en sauts, c’est bien de rencontres qu’il est question. Et c’est ainsi qu’amarré à un accordéon solide soutenu par le tambourin à cordes, le banjo taquine mélodies et rythmes, sur lesquels boha et flûtes s’élèvent en ligne claire ou dans les volutes d’une nape.

Alors en place pour un bal multicolore (à dominante bordeaux) qui vous laissera rassasié·e et heureux·se !

Léo Charly

Banjo et chant

C’est d’abord les musiques irlandaises qui l’amènent à s’intéresser aux musiques traditionnelles. Depuis une dizaine d’années, il évolue dans le milieu trad. Multi-instrumentiste habile à la transmission, il entame en 2022 une formation auprès du Centre de formation des musicien·nes intervenant·es de Poitiers (CFMI). Il aime aussi valser avec les paperboards à roulettes.

Thomas Doornenbal

Accordéon et chant

Thomas se saisit par hasard d’un accordéon à 11 ans et fait ses premiers pas dans le trad avec un groupe folklorique corrézien, avant de découvrir le milieu du bal à Bordeaux. Il évolue aujourd’hui dans plusieurs formations, notamment Anem trio, et il enseigne l’accordéon. Il a aussi deux passions : les collectages et les casquettes à paillettes.

Suzanne Rambaldi

Boha, flûte à trois trous, tambourin à cordes et chant

Originaire du Béarn, Suzanne Rambaldi est une enfant du bal qui n’a jamais interrompu ses explorations des musiques traditionnelles. La calandreta la mène d’abord à cet univers, puis elle poursuit au conservatoire de Pau, département des musiques traditionnelles, avant d’écumer bœufs et bals. Elle passe, avec une facilité déconcertante, de la cornemuse au catch.